L’économie vaudoise, qui a relancé les emplois industriels en 2018, reste confiante pour 2019
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Statistique Vaud
Publié le 28 janvier 2019
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En ligne avec l’évolution de la Suisse, la croissance économique du canton de Vaud va ralentir en 2019 (de 2,8 % à 1,8 %), puis se maintenir autour du même niveau en 2020. Ces prévisions viennent clôturer une année 2018 positive, marquée par la baisse du taux de chômage et la reprise notable des emplois industriels après trois années de suppressions de postes. Ces éléments sont développés dans le Portrait et situation conjoncturelle de l’économie vaudoise, mis à jour deux fois par an, sur le site internet de Statistique Vaud.
Pour 2019, les principales causes de ce ralentissement conjoncturel sont liées aux tensions commerciales initiées par les Etats-Unis afin de renégocier différents accords d’échanges commerciaux d’une part, et d’autre part au resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a compliqué la situation économique de plusieurs pays émergents. Enfin, les résultats en demi-teintes en fin d’année 2018 des économies allemandes et italiennes vont également peser sur la performance de l’économie suisse et vaudoise.
Si, en janvier, les industriels vaudois constatent également le ralentissement de leur activité, plusieurs éléments permettent de rester confiants. En premier lieu, selon le Fonds monétaire international, le ralentissement mondial en 2019 sera contenu (de +3,7 à + 3,5 %). D’autre part, l’emploi dans le canton a fortement progressé en 2018, y compris dans le secteur industriel, et le chômage a baissé notablement. Ces facteurs indiquent bien que les entreprises sont confiantes dans l’avenir. La demande intérieure devrait également se renforcer, même si la croissance de la population a ralenti. Enfin, la mise en place cette année, de la troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) va donner un coup de pouce supplémentaire à la compétitivité des petites et moyennes entreprises vaudoises.
Globalement, si les prévisions restent positives, des risques importants demeurent. Ces risques vont d’un éventuel rejet de la réforme de l’imposition des entreprises à l’échelle fédérale (RFFA), à ceux liés aux possibles échecs de formalisation d’accords entre l’Union européenne (UE) et la Suisse (accord institutionnel), ainsi qu’entre l’UE et le Royaume-Uni (Brexit). Au sein de l’UE, les fragiles équilibres et les tensions demeurent palpables, comme l’ont illustré le désaccord sur le budget national italien ou le dossier des migrants. À l’échelle internationale, la politique de normalisation de la Fed va continuer et les tensions commerciales peuvent prendre de l’ampleur. Enfin, divers foyers de tensions géopolitiques subsistent, notamment aux frontières de l’Europe.
Le rapport est disponible sur www.stat.vd.ch/Portrait_eco
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
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- DFIRE, Claudio Bologna, chef de projet, Section prospective et aide à la décision, Statistique Vaud
