Découverte de trois nouvelles mosaïques à Avenches

- Catégorie : Actualité et Culture

Les équipes de l’Archéologie cantonale ont mis au jour trois mosaïques lors de travaux de réfection du réseau de distribution d’eau potable dans l’un des secteurs les plus sensibles de la ville romaine d’Aventicum. Les spécialistes connaissaient déjà l’emplacement de ces vestiges, situés dans l’emprise du Palais de Derrière-la-Tour, vaste et luxueux édifice ayant servi de résidence à l’une des familles les plus influentes d’Avenches aux 2e et 3e siècles de notre ère, les Otacilii. Une des mosaïques devra être prélevée dans son entier et rejoindra les collections des Site et Musée romains d’Avenches, une deuxième ne sera que partiellement extraite et une restera conservée in situ.

Image de l'une des deux mosaïques découvertes.
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D’une longueur de 250 m, la tranchée effectuée dans le cadre des travaux en cours à la rue du Pavé à Avenches a permis la découverte de trois mosaïques localisées dans ce que l’on considère comme l’aile administrative du complexe palatial.

Très partiellement dégagée sur 6 m de long, la première mosaïque a pu être conservée in situ. Cette dernière montre un décor de cadres rectangulaires dessinés en noir sur fond blanc et donnant l’illusion d’un dallage.

D’une surface de 13 m², la deuxième mosaïque possède un quadrillage constitué de 36 cases carrées présentées en noir sur fond blanc. Elle devra être prélevée dans son entier pour laisser place aux nouvelles conduites. Cette opération complexe et délicate sera réalisée par le Laboratoire de conservation-restauration des Site et Musée romains d’Avenches, rattaché au Service des affaires culturelles du Canton.

De même facture que les précédentes, mais dépourvue de décor, la troisième mosaïque, dégagée sur environ 2 m², fera l’objet d’un prélèvement partiel.Pour le reste, les travaux ont montré que l’aménagement de la Rue du Pavé en 1971 a en grande partie détruit les vestiges des bâtiments attenants, notamment une série de locaux chauffés à vocation thermale. Sur l’ensemble du site, les niveaux d’occupation les plus anciens, plus profondément enfouis, sont bien conservés et ne seront pas touchés par ces opérations.

Communiqué de presse (pdf, 82 Ko)

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