Rapport OBSAN 2015 – Le point sur les maladies chroniques

Nous vivons longtemps. Mais vivons-nous en bonne santé ? A cette question, le Rapport national sur la santé apporte des réponses intéressantes pour la Suisse.

La santé de la population suisse est dans l’ensemble très bonne. Notre système de santé doit néanmoins faire face au défi de taille que constitue la forte progression du nombre de personnes atteintes de maladies chroniques. A cet égard, le rapport national sur la santé 2015 montre ce qui peut être optimisé de manière constructive et ce qui a déjà été fait. Le rapport, publié aujourd’hui par l’Observatoire suisse de la santé, analyse en outre de nombreux indicateurs sur la santé à tous les âges de la vie et donne une vue d’ensemble de la santé de la population suisse.

Les maladies chroniques, telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer et les démences, sont devenues un défi majeur pour le système suisse de santé. Leur progression est le résultat négatif d’une évolution sur le long terme des modes de vie, affectant notamment le travail, la mobilité, les conditions de logement, les habitudes alimentaires et les loisirs. En même temps, l’espérance de vie augmente et les personnes issues des années de forte natalité vieillissent, ce qui se traduit par une hausse du nombre de personnes âgées et de personnes atteintes de maladies chroniques. Vu l’importance et l’actualité de ces questions pour le système de santé, le rapport national sur la santé 2015 a été axé sur les maladies chroniques. Il analyse en profondeur certaines pistes et solutions qui pourraient être mises en œuvre au niveau des soins de santé, de la prévention des maladies et de l’autogestion des malades. Le rapport donne aussi une vue d’ensemble très complète de la santé de la population suisse et de ses facteurs d’influence. Il fait le point sur la santé et la maladie en Suisse, permet d’appréhender les données de santé les plus récentes et propose des pistes de réflexion pour la politique de la santé.

En savoir plus et lire le rapport complet sur le site de l'OBSAN

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