Protocole de dépistage pour pharmacien·ne·s

Accessibles le week-end ou tard le soir et sans rendez-vous, les pharmacien-ne-s sont des professionnels de santé régulièrement en contact avec des femmes victimes de violences conjugales. Ils peuvent donc jouer un rôle de prévention et d’orientation déterminant.

Sur les bases d’une enquête menée auprès des pharmacien-ne-s romand-e-s, un protocole de détection et d’orientation a été développé pour les aider à faire face à ces situations. Ce protocole est basé sur le DOTIP, protocole de dépistage et d’intervention initialement élaboré pour les personnels soignants des services d’urgence. 

Il se décline en cinq étapes à respecter pour une intervention et une prise en charge optimales.

 

D ->   Détecter, c’est…

Y penser systématiquement et signifier votre disponibilité à entrer en matière sans confronter ni juger la personne concernée.

O ->  Offrir un message de soutien, c’est…

Donner un message simple : la violence est interdite, personne ne mérite de la subir quelle que soit les circonstances.

T  ->   Trier et orienter, c’est…

Evaluer le degré d’urgence de la prise en charge de la personne concernée et des enfants exposés et les orienter vers les structures adaptées.

I  ->    Informer, c’est…

Donner des brochures de conseils et les adresses d’institutions du réseau adaptées à la situation et expliquer que les victimes ont des droits et des devoirs, entre autre de se protéger et de protéger les enfants.

P  ->   Protéger et prévenir des récidives, c’est…

Evaluer les risques immédiats et de récidives et convenir d’un plan d’urgence avec la personne concernée.

Guide DOTIP pour pharmacien·ne·s : "Femmes victimes de violences conjugales. Le pharmacien est actif"

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