Chauffard contrôlé à 207 km/h sur l'A1

Lundi 6 janvier 2014, un automobiliste français a été contrôlé à 207 km/h sur l'autoroute Lausanne-Genève (A1). Interpellé deux jours plus tard à la douane de Moillesulaz/GE par les gardes-frontière, le conducteur fautif a été acheminé dans le canton de Vaud et présenté à la procureure de service le lendemain matin.

Lundi 6 janvier 2014, vers 21h50, sur l'autoroute Genève-Lausanne (A1), en direction de Lausanne, entre les jonctions de Nyon et Gland, un automobiliste a été flashé à 207 km/h (202 km/h après déduction légale) au lieu des 120 km/h prescrits à cet endroit. Sur la base du signalement de la Police cantonale vaudoise, les gardes-frontière ont intercepté le véhicule fautif, une Audi A4 immatriculée en France, à la douane de Moillesulaz/GE, le mercredi 8 janvier 2014, vers 13h45.

Le conducteur, un ressortissant français de 23 ans, frontalier travaillant dans la région nyonnaise, a été conduit dans les locaux de la Police cantonale vaudoise et présenté à la procureure de service le lendemain matin.

Quant au véhicule du conducteur interpellé, il était muni de quatre pneus qui ne présentaient pas le profil minimum de 1,6 mm. Ne présentant pas un état conforme aux prescriptions de sécurité, la Police genevoise a placé en fourrière l'automobile et une dénonciation sera établie à ce sujet. Par ailleurs, une interdiction de conduire en Suisse lui a été notifiée par les gendarmes vaudois.

Pour rappel, selon les dispositions de Via Sicura entrées en vigueur le 1er janvier 2013, il y a délit de chauffard lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée:

• d'au moins 40 km/h, là où la limite était fixée à 30 km/h
• d'au moins 50 km/h, là où la limite était fixée à 50 km/h  
• d'au moins 60 km/h, là où la limite était fixée à 80 km/h
• d'au moins 80 km/h, là où la limite était fixée à plus de 80 km/h

Le délit de chauffard est passible d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans. De plus, dans pareils cas, le permis de conduire est retiré pour au moins deux ans.

Les dispositions de Via Sicura permettent également de confisquer et vendre le véhicule du chauffard dans le but de l'empêcher de commettre d'autres délits.

Cette intervention a été rendue possible grâce à l'étroite collaboration avec le Corps des gardes-frontière et la Police cantonale genevoise.

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