Entre le vendredi 20 mai et le mardi 24 mai 2022, un automobiliste a été flashé à 11 reprises sur sol vaudois pour des vitesses inadaptées dont deux cas « via sicura ». Les 11 excès de vitesses ont été constatés notamment sur l’autoroute A1, entre Lausanne et Genève, mais aussi en localité de Clarens. D’autres infractions à la vitesse ressortent pour le canton de Genève (2 cas) et d’Argovie (1 cas).
Cas « via sicura »
Le lundi 23 mai, vers 2h55 le radar de l’autoroute A1, entre Nyon et Genève, a relevé qu’une voiture de tourisme roulait à une vitesse de 215 km/h (210 km/h après déduction), au lieu des 120 km/h autorisés à cet endroit. Le mardi 24 mai, vers 2h18, le radar a relevé pour cette même voiture une vitesse de 180 km/h (175 km/h après déduction), au lieu des 80 km/h autorisés à cet endroit (zone chantier).
Après des investigations par les enquêteurs du bureau du radar, le conducteur, un ressortissant du Qatar de 24 ans de passage dans notre pays, a été interpellé. Cet automobiliste a été auditionné dans un centre de gendarmerie mobile (CGM) en présence d’un avocat commis d’office. Son véhicule a été séquestré. Une procédure pénale a été ouverte par le Ministère public.
La Police vaudoise rappelle que la vitesse inadaptée reste une des causes principales des accidents faisant des victimes. Les usagers sont invités à respecter les vitesses maximales autorisées et d’adapter la vitesse aux conditions de la route, ceci afin d’éviter les accidents et la mise en danger d’autrui. Selon les dispositions « via sicura », il y a délit de chauffard lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée :
- d'au moins 40 km/h sur les tronçons limités à 20 et 30 km/h ;
- d’au moins 50 km/h sur les tronçons limités à 50 km/h ;
- d'au moins 60 km/h sur les tronçons limités à 80 km/h ;
- d'au moins 80 km/h sur les tronçons où la limite est fixée à plus de 80 km/h.
Le délit de chauffard est passible d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans, sans compter la confiscation du véhicule utilisé qui peut être prononcée par l’autorité de jugement.