Le logement étudiant s’est imposé comme une thématique cruciale et récurrente durant les vingt premières années de ce vingt-et-unième siècle, parallèlement à la dynamique démographique du canton de Vaud en général et à la croissance des effectifs estudiantins des hautes écoles en particulier. Le Vortex répond ainsi à un besoin très clair et augmente d’un quart la capacité de location de la Fondation Maison pour étudiants Lausanne (FMEL), portée à plus de 3500 lits sur le territoire vaudois. Toutes les nouvelles chambres et studios ont d’ailleurs été loués en quelques clics sur le portail de réservation en ligne de la FMEL. Le Vortex a fait l’objet d’un engouement exceptionnel, au diapason de sa première utilisation en tant que village olympique et de son architecture ambitieuse.
Rappelons que le logement étudiant représente aussi un aspect capital de la démocratisation des études. Le rôle de l’Etat est bien de fournir les conditions cadres pour que les hautes écoles s’acquittent au mieux de leurs missions d’enseignement et de recherche et pour que les études supérieures soient accessibles à celles et ceux qui veulent s’y consacrer. L’égalité des chances en la matière est un idéal qui doit faire corps avec la réalité et les parcours de formation. Mettre à disposition des logements de qualité à des prix accessibles contribue à cette égalité des chances. En l’occurrence, cela a été possible grâce à un partenariat public-privé entre l’Etat de Vaud et la Caisse de pension de l’Etat de Vaud (CPEV), qui a permis de développer et réaliser ce projet en moins de cinq ans. Notamment grâce à de telles réalisations, la société du savoir peut se développer avec la contribution du plus grand nombre, privilégier la diversité et renforcer la démocratie. L’architecture monumentale du Vortex devient alors un symbole vertueux, celui d’une spirale qui permet aux locataires des tous les étages d’être reliés entre eux – à l’image d’une société solidaire et cohérente.
Michael Fiaux – DGES, Directeur opérationnel
Cet article est paru dans la LETTRE Nº2 du DFJC.