A titre d’exemples, l’enseignement pratique des soins tout comme celui en laboratoire sont maintenus, dans la mesure où ils ne peuvent être effectués à distance. C’est également le cas pour l’enseignement pratique dispensé dans le domaine de la musique. Chaque haute école a ainsi évalué les éléments indispensables qu’il convenait de garder en "présentiel", transposant en enseignement à distance l’ensemble des autres modules, afin de permettre aux étudiantes et aux étudiants de poursuivre leur cursus de formation. C’est en s’appuyant sur l’expérience acquise ce printemps lors la phase de semi-confinement que les hautes écoles ont pu mettre en application rapidement l’ordonnance fédérale.
Concernant l’offre de formation continue dispensée par les hautes écoles, ces dernières sont tenues d’appliquer les mêmes mesures que pour l’enseignement, soit une interdiction des activités présentielles hormis les activités didactiques indispensables. Afin de privilégier le cursus des étudiants en formation de base, certaines formations continues se voient ainsi modifiées ou repoussées, selon les possibilités.
Parmi les autres domaines d’activité des hautes écoles figure la recherche, pour l’instant non directement concernée par les dispositions particulières pour les établissements de formation. Néanmoins, contribuant à l’effort global en vue de limiter la propagation du COVID-19, les hautes écoles veillent à réduire la présence sur leurs campus respectifs. Ceci permet notamment de conserver des espaces de travail pour les étudiants qui ne disposent pas de lieux appropriés pour étudier à domicile.
Michael Fiaux – DGES, Directeur opérationnel
Cet article est paru dans la LETTRE Nº2 du DFJC.