La consommation de médicaments psychoactifs a souvent lieu dans un contexte festif, en compagnie de jeunes du même âge. Elle échappe généralement au contrôle des parents, qui sont surpris et consternés lorsqu'ils ont connaissance de cette pratique. Les benzodiazépines (tranquillisants), la codéine ou le dextrométhorphane (sirop contre la toux) ainsi que les antidouleurs contenant des opioïdes sont les produits les plus utilisés. Les jeunes se procurent ces médicaments parfois dans la pharmacie familiale. Ils peuvent aussi en obtenir relativement facilement aujourd'hui sur les réseaux sociaux ou auprès de leur cercle d'amis. Certains s'approvisionnent également en pharmacie, sur le marché noir ou sur Internet.
Or les parents sont souvent démunis. Beaucoup ne savent pas comment aborder la question avec leurs enfants, que ce soit dans une optique préventive ou lorsqu'ils ont le sentiment que quelque chose ne va pas. Dans la communication avec les adolescent-e-s, il est essentiel de ne pas formuler de reproches, mais d'exprimer son inquiétude et d'adopter une position claire : se livrer à des expériences avec des médicaments est trop dangereux.
C'est pourquoi le DSAS, par le biais du fond de prévention des problèmes liés à l'alcool de la Direction générale de la santé, a soutenu Addiction Suisse pour mettre de précieux outils à la disposition des parents.
- Une brochure pour les parents (pdf, 4.90 Mo) : informations sur les médicaments concernés, les motifs de consommation et les risques, pistes utiles pour prévenir ou gérer les problèmes.
- Un dépliant destiné aux ados (pdf, 1.31 Mo) peut également être utile pour dialoguer avec les jeunes et utilisé à l'école, lors de soirées de parents ou dans des services spécialisés.
- Le communiqué d'Addiction suisse (pdf, 224 Ko), avec des indications chiffrées sur cette consommation en augmentation.