Via Sicura : moto flashée à 153 km/h à Bussy-Chardonney

Vendredi 23 avril 2021, une moto circulant de Bussy-Chardonney en direction de Lavigny a été contrôlée à une vitesse de 153 km/h à la place des 80 km/h autorisés à l’endroit du contrôle. Le permis de conduire du conducteur lui a été retiré et une procédure pénale a été ouverte. La Police cantonale rappelle aux usagers que la vitesse inadaptée est l’une des causes principales des accidents de la circulation faisant des victimes.

Vendredi 23 avril 2021 à 17 heures 45, un contrôle radar effectué dans la commune de Bussy-Chardonney a flashé le conducteur d’une moto qui circulait en direction de Lavigny à une vitesse de 153 km/h, ceci sur un tronçon limité à 80 km/h. Déduction faite de 7 km/h, le dépassement était donc de 66 km/h et constituait un cas Via Sicura. Ce contrôle s’effectuant sans poste d’interception, le pilote de la moto, un ressortissant français de 45 ans habitant la région, a été interpellé à son domicile. Il a été conduit au poste de Bursins pour la suite de la procédure. Il a reconnu les faits et s’est vu retirer son permis de conduire. Une procédure pénale a été ouverte par le Ministère public.

La Police vaudoise rappelle que la vitesse inadaptée reste une des causes principales des accidents faisant chaque année des victimes. Les usagers sont invités à respecter les vitesses maximales autorisées et à adapter leur vitesse aux conditions de la route, ceci afin d’éviter les accidents et la mise en danger d’autrui.

Selon les dispositions de Via Sicura entrées en vigueur le 1er janvier 2013, il y a délit de chauffard lorsque la vitesse maximale autorisée a été dépassée :
- d'au moins 40 km/h sur les tronçons limités à 20 et 30 km/h ;
- d’au moins 50 km/h sur les tronçons limités à 50 km/h ;
- d'au moins 60 km/h sur les tronçons limités à 80 km/h ;
- d'au moins 80 km/h sur les tronçons où la limite est fixée à plus de 80 km/h.

Le délit de chauffard est passible d'une peine privative de liberté d'un à quatre ans, d’un retrait du permis de conduire d’au moins deux ans, sans compter la confiscation du véhicule qui peut être prononcée par l’autorité de jugement.

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