L’école vaudoise vit depuis maintenant plus de 11 mois avec le coronavirus et avec des mesures de restriction et de modification des activités habituelles. C’est une période très longue, pénible et inédite tant pour les élèves que les parents ou les professionnels de l’éducation. La prévisibilité de la situation sanitaire de ces prochaines semaines est aussi fortement diminuée en raison des incertitudes liées au nouveau variant, plus contagieux, qui circule dans la population et aussi dans les lieux de formation vaudois. Compte tenu du contexte, la stratégie évolue.
Monitoring continu et critères revus
L'évolution de la situation est sous contrôle en permanence. Durant la semaine du 18 au 22 janvier 2021, 21 cas d’élèves positifs ont été dénombrés au primaire, 49 au secondaire I et 57 au secondaire II (semaine précédente 11 au 15 janvier : 15 au primaire, 25 au secondaire I et 59 au secondaire II).
Même si l'augmentation du nombre de cas n'est pas significative, notre stratégie de dépistage dans les lieux de formation évolue avec, dès cette semaine, des tests rapides qui pourront être déclenchés sur des critères élargis et plus fréquemment. Jusqu’ici, la décision de réaliser des tests rapides se prenait à partir de 3 cas en moins de 5 jours dans les classes à partir de la 9ème année. Dès cette semaine, la vigilance augmente puisque l’opportunité de réaliser des tests rapides sera évaluée dès 2 cas testés positifs seulement sur une période de 5 jours, quel que soit le degré de scolarité de la classe, y compris au primaire. Ce principe sera aussi valable dès qu’un cas positif du variant dit britannique sera détecté.
Transparence et dialogue en direct avec les Associations de parents d’élèves
Le déploiement des tests rapides peut générer des inquiétudes. Pour y répondre, les chiffres, les conseils, les indispensables gestes barrières sont disponibles en toute transparence et en tout temps sur le site vd.ch/coronavirus-enseignement. Si des décisions supplémentaires devaient être prises, elles le seront sans précipitation. Si une classe peut être fermée dans la journée, dans l’attente de résultats de tests par exemple, des mesures qui toucheraient plusieurs classes ou un établissement entier prendraient plus de 24h ou 48h pour entrer en force, le temps de démontrer la nécessité de le faire.
La conseillère d’Etat Cesla Amarelle, cheffe du DFJC et Eric Masserey, médecin cantonal adjoint ont répondu en visioconférence aux associations de parents d’élèves. Invités par les autorités à faire part de leurs préoccupations, les représentants des parents vaudois ont souligné l’importance d'être bien informés. Ils ont partagé leur souci d’un enseignement de qualité, malgré les circonstances, mais aussi le besoin pour les élèves d’avoir, dans les meilleures conditions possibles, d’autres activités, culturelles et sportives. Les questions de l’évaluation et des outils pour l’enseignement à distance ont aussi été évoquées. Cette discussion, qui s’est déroulé en direct sur les réseaux sociaux de l’Etat, est à revoir via les liens en annexe.
La volonté conjointe du DFJC et l’OMC reste de ne pas fermer les écoles et les lieux de formation, sauf en cas d’ultime recours. Une stratégie évolutive et des précautions accrues permettent de s’en donner les moyens.
Bureau d'information et de communication de l'Etat de Vaud
Renseignements
- DFJC, Cesla Amarelle, conseillère d'Etat,
021 316 30 01 - Dr Eric Masserey, Médecin cantonal adjoint,
021 316 47 95
Liens
- Revoir la vidéo du point presse (lien youtube)
- Questions-Réponses avec les APE vaudoises (lien youtube)