Le Centre social d’intégration des réfugiés a ouvert une succursale à Montreux

Lors d'une conférence de presse, Rebecca Ruiz a présenté la politique d'intégration des réfugiés du canton de Vaud et les avantages d'une régionalisation. Celle-ci permet de rapprocher les bénéficiaires des acteurs locaux pour assurer une meilleure intégration.

Photo: J.-B. Sieber

Le Centre social d’intégration des réfugiés (CSIR) du Canton de Vaud, rattaché au Département de la santé et de l'action sociale, a ouvert une antenne à Montreux. Elle couvre les districts de la Riviera, du Pays-d’Enhaut et d’Aigle ainsi que les communes de Chexbres, Puidoux, Rivaz et Saint-Saphorin. Depuis le mois d’octobre, environ 800 personnes au bénéfice d’un statut de réfugié (permis B et permis F) bénéficient d’un service plus proche de leur lieu de vie.

21 employés du CSIR traitent 309 dossiers à l’antenne de Montreux. Sont ainsi suivis 813 réfugiés, notamment 135 personnes seules, 8 couples et 166 familles habitant dans la région. Le CSIR à Lausanne (65 employés) continue de s’occuper des autres réfugiés du canton, soit de 600 dossiers, représentant 1331 réfugiés, dont 335 personnes seules, 16 couples et 240 familles.

 

Renforcer l’intégration par la régionalisation

« La proximité est un atout important pour améliorer l’intégration des réfugiés, notamment lorsqu’il s’agit de leur formation et de tout ce qui touche à l’emploi, explique Rebecca Ruiz, cheffe du DSAS. Une bonne connaissance du réseau économique, des employeurs et des institutions du lieu facilite entre autres l’accès aux écoles et à des stages en entreprise. »

 

Intégration par la voie de la formation et du marché de travail

Aujourd’hui déjà, le CSIR propose une multitude d’activités et de programmes afin d’assurer une intégration socioprofessionnelle optimale des réfugiés. Ils sont de plus en plus nombreux à toucher une bourse d’études plutôt qu’un revenu d’insertion, en participant aux programmes de formation professionnelle qui leur sont proposés. Ces programmes sont destinés aux jeunes (18 à 25 ans) et aux adultes (dès 25 ans) sans formation professionnelle initiale achevée. En 2020, 287 personnes sur les 1'500 qui participent à ces programmes de formation professionnelle sont des réfugiés. Le Canton de Vaud pratique ainsi depuis 2016 ce que la Confédération préconise depuis l’année passée avec sa nouvelle politique de réfugiés (Agenda intégration Suisse).

En outre, le CSIR propose des mesures d’insertion sur le marché de travail, par exemple sous forme de stage, des formations courtes telles qu’auxiliaire de santé ou gestionnaire en intendance, des cours de formation (par exemple français, mathématiques, informatique, bureautique), des ateliers sur la vie quotidienne en Suisse ou des activités pour reprendre confiance en soi.

Plus d’informations :www.vd.ch/csir

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