Dans la phase aigüe de la pandémie de coronavirus, les personnes vulnérables, dont les personnes de 65 ans et plus, ont été appelées à rester à la maison pour se protéger. Ce confinement a eu un impact important sur leur vie sociale. Selon une étude de la Haute école de travail social de Fribourg sur la situation des 65 ans et plus au cœur de la crise du COVID-19, dont la diffusion est soutenue par le DSAS, plus d’un tiers des personnes de 65 ans et plus en Suisse romande ressentent un sentiment de solitude. En outre, environ 41% indiquent que la pandémie de coronavirus affecte négativement leur moral.
« ll est nécessaire que les personnes de 65 ans et plus retrouvent une vie sociale qui corresponde à leur choix. La situation sanitaire actuelle ainsi que le déconfinement progressif justifient ce pas important, tout en comptant sur le sens des responsabilités des personnes concernées », affirme Rebecca Ruiz, cheffe du DSAS. « Je souhaite souligner que cette tranche d’âge ne peut pas être associée uniquement à l’image de la vulnérabilité et de la fragilité. Le confinement a protégé les plus fragiles d’entre eux, mais désormais, ils doivent pouvoir reprendre leurs activités. »
Redéploiement des activités associatives
Il apparaît aujourd’hui essentiel au Conseil d’Etat de favoriser la vie sociale d’une frange importante de la population, en particulier pour les personnes seules. Ainsi, la Direction générale de la cohésion sociale et la Direction générale de la santé publique ont invité leurs partenaires à relancer leurs activités, tout en mettant en place des plans de protection selon les recommandations de l’HPCi (Hygiène, prévention et contrôle de l'infection).
Plus d'informations: www.vd.ch/coronavirus-65plus