Trous d’archives, trous de mémoire?
Devoir de mémoire, force de l'oubli : deux approches inconciliables?
« … la destruction d’une archive, d’un musée, d’une ville – ces témoins de l’histoire passée – vaut oubli. Il y a oubli là où il y a eu trace. Mais l’oubli n’est pas seulement l’ennemi de la mémoire et de l’histoire. Il existe aussi un oubli de réserve qui en fait une ressource pour la mémoire et pour l’histoire. »
Paul Ricœur. La mémoire, l’histoire, l’oubli. Paris, Seuil, 2000, p. 374.