Vernissage du projet « Mémoires migrantes »

Le vernissage du projet scolaire « Mémoires migrantes » s’est déroulé le 20 mai 2019 au collège de Béthusy. Mené avec l’aide du Bureau Lausannois pour les immigrés, ce projet consiste en la réalisation d’une sonothèque numérique et ouverte de l’histoire des associations migrantes de la ville de Lausanne, sonothèque réalisée par les élèves.

Le lundi 20 mai 2019, au collège de Béthusy, a eu lieu le vernissage du projet scolaire « Mémoires migrantes » en présence des élèves, des enseignants-es, de la conseillère d’Etat Cesla Amarelle et du conseiller municipal David Payot. Ce projet, mené avec l’aide du Bureau Lausannois pour les immigrés, consiste en la réalisation d’une sonothèque numérique et ouverte de l’histoire des associations migrantes de la ville de Lausanne, sonothèque réalisée par les élèves.

Le travail est axé sur le thème de la migration dans les aspects précis que sont l’intégration et l’enracinement dans le tissu social local, car trop souvent l’approche de ce sujet se construit essentiellement sur le déracinement.

Vu le nombre important d’enfants issus de la migration dans nos classes, cette approche renvoie toujours les migrants-es à ce qu’ils ont été sans se préoccuper de ce qu’ils sont devenus. Le choix a donc été fait de porter le regard des élèves sur ce que les migrants-es ont construit ici, sur ces associations qui sont des ponts entre les cultures. Cette démarche a permis de voir la migration sous un autre angle, celui de l’intégration et celui du commun plutôt que celui de la différence. A la lumière de l’actualité cantonale et de la présence au conseil d’Etat de trois femmes issues de cette histoire d’intégration, le projet « Mémoires migrantes » se relie à un processus important dans notre société.

Les élèves ont utilisé les outils de l’histoire orale ainsi qu’une forte composante numérique. Ils ont réalisé des entretiens avec une vingtaine d’associations, puis les ont montés et mis à disposition sur un site dédié (www.memoiresmigrantes.ch). Ils ont ainsi pu développer des compétences que ce soit en histoire ou en citoyenneté mais également dans l’utilisation raisonnée des outils multimédias.

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