Redoublement, réorientation et abandon concernent 2 à 3 jeunes sur 10 en première année de formation post-obligatoire. Tant au gymnase qu’en formation professionnelle. Au cœur du Salon des Métiers et de la Formation à Beaulieu Lausanne, la cheffe du DFJC, Cesla Amarelle, a présenté des mesures concrètes pour prévenir les échecs et les ruptures en cours d’apprentissage. Les services du département identifient les motifs d’échec dans les 20 métiers présentant le plus faible taux de réussite dans le canton. L’encadrement des apprentis sera progressivement renforcé.
Des premiers moyens, inscrits au budget 2019, permettront de recruter une quinzaine de commissaires professionnels (+ 6 ETP). Le but, à terme, est de viser la dotation d’un commissaire pour 500 apprentis, contre un pour 800 aujourd’hui. L’effectif des conseillers aux apprentis augmentera, lui aussi, dès 2020. Des financements supplémentaires, dès 2019, sont prévus pour renforcer « Coach Up », une action menée conjointement par l’Etat et les associations patronales afin d’appuyer les apprentis et les entreprises formatrices lorsqu’une difficulté se présente.
En prévenant les ruptures et les échecs, en favorisant la création de nouvelles places d’apprentissage et en éveillant l’attrait des jeunes, des parents et des enseignants pour cette filière, l’objectif, à terme, est d’augmenter le nombre de jeunes Vaudois au bénéfice d’une certification de niveau secondaire II à 25 ans.
La Conseillère d’Etat a par ailleurs remis un badge et un certificat d’ambassadeur de la formation professionnelle à huit jeunes lauréats des SwissSkills 2018 qui qui ont accepté de partager leurs motivations et leurs expériences dans les classes et de promouvoir l’apprentissage.