10 ans d’actions et une nouvelle campagne, «Parlons cash!»

«Parlons CASH!», c’est le nom de la nouvelle campagne de prévention du surendettement lancée en novembre 2018. Destinée tant aux jeunes qu’aux adultes, elle entend interroger notre rapport à l’argent en vidéo, sur les réseaux sociaux, ainsi que sur divers supports. Depuis 2008 déjà, cette problématique a pu être empoignée avec une volonté politique forte et des actions toujours plus nombreuses développées avec nos partenaires publics et privés.

Un ours qui dévore un porte-monnaie, une carte de crédit brulée par les rayons du soleil, des situations loufoques ont été mises en scène pour un objectif très sérieux de prévention dans la nouvelle campagne de prévention du surendettement «Parlons CASH!». Le but conjoint des deux départements de la santé et de l’action sociale (DSAS) et de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) est d’éviter la perte de maîtrise de sa situation financière et l’endettement. Si les jeunes de moins de 25 ans ne sont pas plus endettés que les autres catégories d’âge, c’est bien au tournant de la majorité qu’une certaine vulnérabilité est présente. D’où le choix des vecteurs réseaux sociaux et vidéos. Mais la campagne ne vise pas que les jeunes et veut contribuer à briser le tabou social autour de l’argent. Les deux chefs des départements concernés, Cesla Amarelle et Pierre-Yves Maillard se sont d’ailleurs prêtés au jeu en répondant aux questions «Cash» d’élèves de l’ETML.

Au 0840 43 21 00, la permanence téléphonique reçoit plus de 1000 appels par année. Ce numéro gratuit et anonyme est la porte d’entrée principale dans le dispositif de prévention du canton et permet d’accéder à des conseils pratiques et individuels en matière de gestion de dettes dispensés par des professionnels. Plus de 11’000 élèves ont été par ailleurs sensibilisés à la problématique du surendettement et à la gestion de l’argent en général. Grâce à la contribution de partenaires publics et privés de qualité et grâce aux communes qui participent à la facture sociale, la prévention a pu s’étendre et se diversifier en dix ans d’activités. Brochures, spectacles, rencontres, débats, stands, activités dans le cadre scolaire et en dehors, la palette est très large.

Quelques chiffres en dix ans de prévention du surendettement:

  • Plus de 1000 appels par an depuis 2009 (1426 appels en 2017)
  • 1737 situations suivies par les partenaires en 2017
  • 500 classes et 11’000 élèves du postobligatoire sensibilisés par des actions depuis 2008
  • 80 % des personnes surendettées en Suisse ont contracté leur première dette avant 25 ans

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