Electrohypersensibilité

Electrohypersensibilité

Le Conseil d’État répond à une interpellation de la députée Sabine Glauser Krug et rappelle que l’Organisation mondiale de la santé classe l’électrohypersensibilité (EHS) parmi les intolérances environnementales sans cause scientifiquement établie. En l’absence de preuves solides établissant un lien direct entre les rayonnements non ionisants et les symptômes rapportés par les personnes se déclarant EHS, ainsi que de données fiables prouvant l’efficacité de solutions (p.ex. blindage ou zones blanches), le Conseil d’État n’envisage pas de mettre en place de telles mesures. Il suit de près le projet MedNIS, un projet coordonné par l’Institut de médecine de famille de l’Université de Fribourg avec le soutien de l’Office fédéral de l’environnement Office fédéral de l'environnement, qui propose des consultations spécialisées sur le rayonnement non ionisant par des médecins-conseils répartis dans toute la Suisse. Le Conseil d’État soutient la poursuite de la recherche ainsi qu’une prise en charge médicale adaptée pour les personnes concernées, dont les symptômes provoquent une réelle souffrance.

Renseignements complémentaires

DSAS, Karim Boubaker, médecin cantonal, Direction générale de la santé, 079 783 25 89

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